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Mission Cenergie

  • Conseils en énergie et durabilité
  • Conseil en circularité
  • Techniques spéciales
  • Calculs C-calC
  • Calculs TCO
  • Analyse Multicritère

Fiche de projet

Type de bâtiment: Résidence étudiantes - 400 m2

Adresse: Boulevard de la Plaine 2, 1050 Brussel

Equipe de conception:

Maître d’ouvrage: VUB-Infra, Vrij Universiteit Brussel -

Architecte: AAC

Conseil et techniques spéciales: Cenergie

Période d’exécution: 01/2020 – 08/2022

Partenariat d’innovation pour la rénovation de l’héritage d’après-guerre à Bruxelles : les résidences d'étudiants de la VUB de Willy Van Der Meeren comme "laboratoire vivant"

Le projet d’innovation lancé par la VUB se pose comme objectif le développement d’une méthodologie de renovation du patrimoine de l’après-guerre à Bruxelles via la rénovation des residences pour étudiants conçues par l’architecte Willy Van Der Meeren entre 1971 et 1973, situées au cœur du campus universitaire à Ixelles.

Le projet se démarque par le grand défi d’intégrer l’intervention sur des bâtiments de valeur historico-culturelle, en prenant en compte la durabilité sous ses différents aspects : amélioration des performances énergétiques, économie circulaire, durabilité et réemploi des matériaux.

Dans le cadre de ce partenariat d’innovation et au sein d’un consortium pluridisciplinaire, Cenergie apporte son expertise en matière d’efficacité énergétique du bâtiment, techniques spéciales peu énergivores, économie circulaire et durabilité. Le consortium travaille en étroite collaboration avec les différents ‘Office’ de la VUB sur ce projet Living Lab, dont le ‘Scientific Office’ par rapport aux questions de méthodologie, et l’’Industrial Impact Office’ pour la diffusion des bonnes pratiques. L’équipe de recherche VUB-ARCH est partenaire du projet pour tout ce qui est lié aux des stratégies de conception.

Le bâtiment existant ne pouvant pas être maintenu en l’état en raison de son inconfort à l’usage et de la déterioration d’une partie des matériaux mis en oeuvre, une réflexion concernant les performances énergétiques du bâtiment et de ses systèmes est primordiale pour pouvoir continuer à donner vie à cet héritage. Les futurs utilisateurs seront en effet demandeurs d’un niveau de confort élevé et d’une minimisation des coûts de consommations et de maintenance.

Compte tenu des objectifs ambitieux en termes de durabilité, les techniques modulaires et préfabriquées de l’époque offrent de grandes opportunités : facilité de reconnaissance des couches constructives et démontabilité, qualité de certains matériaux utilisés (béton de la structure, notamment),… sont propices à une rénovation de qualité.

La présence d’un réseau de chaleur sur site est aussi un point de départ optimal : sa flexibilité et l’interconnexion entre les bâtiments rendent possibles des synergies techniques, impensables avec des systèmes individuels.

Dans l’objectif de réduire le gaspillage des resssources naturelles, on vise à maximiser le maintien des bâtiments existants et à favoriser le réemploi de matériaux (in situ ou d’origine locale (région bruxelloise)).

Grâce aux informations disponibles via un model BIM détaillé fourni par le MO, on peut identifier les matériaux qui peuvent être réemployés et les intégrer dans le projet de rénovation du bâtiment.

La flexibilité des solutions choisies est aussi un aspect fondamental pour répondre à l’exigence de mise à l’échelle de la méthodologie de renovation, afin de s’adapter à la totalité du parc immobilier d’après-guerre. Les choix seront donc orientés vers des systèmes modulaires, démontables et adaptables, pour la construction comme pour les installations techniques.

Plusieurs stratégies ont été dévéloppées par le consortium, en fonction de différents axes de priorité (patrimoine, durabilité, adaptabilité, performances énergétiques, aspects financiers). Elle seront evaluées et comparées via différentes analyses, comme le calcul du TCO (Total Cost of Ownership), l’analyse multicritères ou encore l’évaluation du niveau de circularité via l’outil C-CalC.